Les critiques

ZUCCO  A  COUPER  LE  SOUFFLE
Dès la deuxième scène, Calvario lance ses dix comédiens, épaulés par une vingtaine de figurants, dans une farandole qui culmine, à la toute fin, par l'ascension du héros pop star dans un monte-charge, au milieu des fumigènes et des projecteurs plein feu. Un Zucco (Xavier Gallais) au bout du rouleau s'enfonce dans une ironie crépusculaire ; on en entend chaque mot, jusqu'à la moelle.

René Solis - Libération

<3 <3 <3  LE JEUNE HOMME ET LA MORT
Philippe Calvario signe là une mise en scène brûlante dans laquelle l'amour est le versant le plus noir de la mort. Passion dévastatrice qui place Zucco sous le regard de Pasolini et de Saint Sébastien (...) Zucco a la beauté d'un ange noir qui se cogne à la vie, se blesse à mort. Zucco c'est Xavier Gallais. D'une inquiétante beauté, il mène son personnage jusqu'à la douleur, avec des abandons et des révoltes d'adolescent. Autour de lui, une troupe magnifique. Le plus beau spectacle de Philippe Calvario                                                                                            

                                                                                     Jean-Louis Pinte - le Figaro

ANGE EXTERMINATEUR
Le Zucco de Koltès est une figure de théâtre, Philippe Calvario ne s'y est pas trompé (...)  Il réussit la difficile gageure d'une justesse décalée qui cadre avec autant de bonheur les rencontres intimes et les scènes de groupe (...) Philippe Calvario trace de l'ultime héros de Koltès un portrait tout en mystère, aussi sensible qu'insaisissable.        

                                                                         Patrick Sourd - Les Inrockuptibles